Souffrez-vous d’un cancer de la gorge ou connaissez-vous quelqu’un qui en est atteint ? Vous vous interrogez sur les causes, les symptômes et les traitements de cette maladie ? Vous cherchez des conseils pour prévenir le cancer de la gorge ou mieux vivre avec ? Dans cet article, nous allons vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur le cancer de la gorge, en tenant compte de la conception africaine. Nous allons également vous donner des astuces pour prendre soin de votre gorge et de votre santé.

Tout savoir sur le cancer de la gorge

Le cancer de la gorge est une maladie grave qui touche les voies respiratoires et les voies alimentaires. Le patient s’endort sous anesthésie générale pour passer l’endoscopie. Cet examen médical permet au médecin d’examiner toutes les parties des voies aérodigestives supérieures et de faire une biopsie. Il prélève ainsi un échantillon de cellules ou un morceau de tumeur qu’il envoie au laboratoire pour analyser le type et le stade du cancer.Dans cet article, nous allons vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur le cancer de la gorge.

Qu’est-ce que le cancer de la gorge ?

Le cancer de la gorge est une maladie qui se développe au niveau de la gorge, c’est-à-dire les voies respiratoires et les voies alimentaires. Il peut toucher différentes parties de la gorge, comme le pharynx, le larynx ou le nasopharynx.
Le pharynx est le conduit qui relie la bouche au larynx et à l’œsophage. Il permet de respirer et d’avaler. Le larynx est la partie du pharynx qui contient les cordes vocales. Il permet de parler et de réguler le passage de l’air vers les poumons. Le nasopharynx est la partie du pharynx qui communique avec les fosses nasales. Il permet de filtrer et d’humidifier l’air inspiré.
Le cancer de la gorge peut se développer à partir des cellules qui tapissent ces parties de la gorge, ou à partir des glandes salivaires ou des ganglions lymphatiques situés dans cette région.

Quelles en sont les causes ?

Les causes du cancer de la gorge ne sont pas toujours connues avec certitude, mais il existe des facteurs de risque qui augmentent les chances de développer cette maladie. Parmi ces facteurs, on peut citer :
La consommation du tabac : le tabac contient des substances cancérigènes qui irritent et endommagent les cellules de la gorge. Le risque de cancer de la gorge augmente avec la quantité et la durée du tabagisme.
La consommation excessive d’alcool : l’alcool favorise aussi l’irritation et l’inflammation des cellules de la gorge. Le risque de cancer de la gorge augmente avec la quantité et la fréquence de la consommation d’alcool.
Des infections virales : certains virus peuvent infecter les cellules de la gorge et provoquer des mutations génétiques qui favorisent le développement du cancer. Les principaux virus impliqués sont le papillomavirus humain (VPH) et le virus d’Epstein-Barr (VEB). Le VPH est un virus sexuellement transmissible qui peut causer des verrues génitales ou des cancers du col de l’utérus, de l’anus ou de la gorge. Le VEB est un virus qui peut causer la mononucléose infectieuse ou le lymphome de Burkitt.
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) : le RGO est un trouble digestif qui se caractérise par une remontée acide du contenu gastrique dans l’œsophage et parfois dans le pharynx ou le larynx. Le RGO peut irriter et abîmer les cellules de la gorge et augmenter le risque de cancer.

Quels sont les symptômes du cancer de la gorge ?

Le cancer de la gorge peut se manifester par différents symptômes, qui dépendent du stade et du siège du cancer. Parmi ces symptômes, on peut citer :

  • Une boule dans la gorge ou dans le cou : il s’agit d’une masse palpable qui peut être due à une tumeur ou à un ganglion lymphatique envahi par le cancer.
  •  Des douleurs au niveau de l’oreille ou de la mâchoire : il s’agit d’une sensation douloureuse qui peut être due à une compression ou à une invasion nerveuse par le cancer.
  • Une toux chronique : il s’agit d’une toux persistante qui peut être due à une irritation ou à une obstruction des voies respiratoires par le cancer.
  • Des difficultés respiratoires : il s’agit d’une gêne respiratoire qui peut être due à une réduction du calibre des voies respiratoires par le cancer.
  • Des crachats sanglants : il s’agit d’une expectoration de sang qui peut être due à une hémorragie ou à une ulcération des tissus atteints par le cancer.
  • Des difficultés à la déglutition : il s’agit d’une difficulté à avaler les aliments ou les liquides qui peut être due à une obstruction ou à une inflammation des voies alimentaires par le cancer.
  •  Une modification au niveau de la voix : il s’agit d’un changement de tonalité ou de timbre de la voix qui peut être dû à une paralysie ou à une irritation des cordes vocales par le cancer.
  • Des maux de tête : il s’agit d’une douleur au niveau de la tête qui peut être due à une compression ou à une invasion cérébrale par le cancer.
  • Un gonflement au niveau de la gorge ou du cou : il s’agit d’une augmentation de volume de la gorge ou du cou qui peut être due à une inflammation ou à une accumulation de liquide causée par le cancer.

Comment diagnostiquer et traiter le cancer de la gorge ?

Le diagnostic du cancer de la gorge repose sur un examen médical appelé endoscopie, qui consiste à introduire un tube souple muni d’une caméra et d’une lumière dans la gorge pour observer les tissus et prélever des échantillons pour analyse. L’endoscopie est un examen médical qui se réalise sous anesthésie générale, ce qui signifie que le patient est endormi pendant toute la durée de l’examen. Grâce à l’endoscopie, le médecin peut non seulement examiner toutes les parties des voies aérodigestives supérieures, mais aussi effectuer une biopsie : il s’agit du prélèvement d’un échantillon de cellules ou d’un morceau de tumeur qui sera ensuite analysé en laboratoire afin de déterminer le type et le stade du cancer.

Le traitement

Le traitement du cancer de la gorge dépend du stade et du type du cancer. Il peut faire appel à différentes méthodes, comme :
La chimiothérapie : elle implique l’utilisation de médicaments puissants pour détruire les cellules cancéreuses. Les médicaments utilisés en chimiothérapie peuvent être administrés par voie orale ou par injection intraveineuse, et peuvent être combinés avec d’autres types de traitement, tels que la radiothérapie ou l’immunothérapie.
La radiothérapie : elle utilise des rayons X pour irradier les cellules cancéreuses. La radiothérapie peut être externe, c’est-à-dire que les rayons sont émis par une machine située à l’extérieur du corps, ou interne, c’est-à-dire que les rayons sont émis par des sources radioactives placées à l’intérieur du corps, près de la tumeur.
L’immunothérapie : elle stimule le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses. L’immunothérapie peut utiliser des anticorps monoclonaux, c’est-à-dire des molécules qui reconnaissent spécifiquement les cellules cancéreuses et les neutralisent, ou des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire, c’est-à-dire des molécules qui empêchent les cellules cancéreuses d’échapper au système immunitaire.
• La chirurgie : elle consiste à enlever la tumeur et les tissus environnants. La chirurgie peut être partielle, c’est-à-dire qu’elle préserve une partie des fonctions de la gorge, ou totale, c’est-à-dire qu’elle enlève complètement la partie atteinte par le cancer. La chirurgie peut nécessiter une reconstruction plastique pour restaurer l’apparence et les fonctions de la gorge.
• Le suivi : il permet de surveiller l’évolution de la maladie et d’adapter le traitement si nécessaire. Le suivi comprend des examens cliniques, des examens biologiques, des examens radiologiques et des examens endoscopiques.

La prévention

Pour prévenir le cancer de la gorge, il est recommandé d’adopter des mesures simples mais efficaces, comme :

  • Ne pas fumer ou arrêter de fumer si on est fumeur ;
  • Réduire sa consommation d’alcool si on en consomme ;
  • Se protéger contre les infections virales, notamment le papillomavirus humain (VPH) et le virus d’Epstein-Barr (VEB), en se faisant vacciner si possible ;
  • Traiter le reflux gastro-œsophagien (RGO) si on en souffre ;
  • Consulter un médecin ou un pneumologue (spécialiste des poumons) en cas de symptômes persistants ou inhabituels.